“Je détestais distribuer le foin avant d’avoir ma dérouleuse Hustler”

La famille Simmons possède une pension équestre de 36 hectares dans l’Ontario. Avec l’aide d’une dérouleuse sans chaîne Hustler, Scott Simmons a transformé sa corvée de distribution quotidienne du fourrage en un moment d’apaisement et de tranquilité. Un beau reportage vidéo qui nous plonge au coeur de l’hiver canadien.

C’est la fin de l’hiver au Canada et la neige fait toujours quelques centimètres d’épaisseur. Cela ne semble cependant pas affecter l’humeur de Scott ou de ses pensionnaires, une cinquantaine de chevaux de propriétaires. Sara, la femme de Scott, nous explique que son travail consiste en s’occuper des chevaux qui sont confiés à sa famille, mais surtout de veiller avec soin à leur bien-être et à leur santé. A cet égard, la dérouleuse sans chaîne Hustler dans laquelle la famille a investi fait des merveilles.

« À l’origine, on a acheté la dérouleuse pour gagner du temps, et au final elle améliore également la qualité de vie de nos chevaux. »

Il est vrai qu’à l’origine, Scott a souhaité mécaniser sa pension équestre pour gagner du temps sur la distribution des rations de foin. Mais sa dérouleuse lui a apporté bien plus que ça. Les chevaux de Scott vivent principalement en extérieur et en troupeau afin de préserver au maximum leur besoins d’interaction sociale, les équidés étant bien connu pour leur comportement grégaire. La hiérarchie du troupeau étant bien installée, l’arrivée de la dérouleuse Hustler a permis de minimiser la compétition à l’accès à la nourriture grâce à de longs andains dispersés au sol. 

« Nous avons 36 hectares, et avec la Hustler, je peux distribuer d’un bout à l’autre des prés, faire plusieurs andains de manière à ce qu’il n’y ai pas de compétitions entre les chevaux, ce qui est top. »

Hormis les problème de hiérarchie au sein du troupeau, la dérouleuse sans chaîne Hustler de Scott a un atout majeur : la qualité de la distribution est bien meilleure qu’en râtelier (libre service) ou qu’avec des petits ballots carrés donné à la main. Scott explique que le fourrage est correctement démêlé, ne fait pas de gros paquets compacts et « pour les chevaux, c’est un peu plus comme s’ils mangeaient de l’herbe. » Les deux rotors de la dérouleuses sans chaîne tournent à une vitesse différente, et leur vitesse peut être variée au besoins selon le régime moteur du tracteur. « Ces dents de rotors, ici, arrachent le foin de la balle et si vous maintenez le moteur à bas régime, le foin est vraiment bien démêlé, » décrit Scott.

« On peut distribuer de plus petites quantité et le foin est aéré, ce qui est bien pour éviter les problèmes respiratoires de nos chevaux. »

La dérouleuse sans chaîne Hustler de Scott peut s’adapter aussi bien sur attelage 3-points qu’à l’avant, sur son chargeur frontal. Cela lui permet d’utiliser un autre outil en même temps, comme sa souffleuse à neige, qui est souvent utilisée en hiver pour déneiger les congères qui s’accumulent dans les paddocks des chevaux. « Ce modèle de dérouleuse peut s’adapter à l’avant ou à l’arrière. Comme vous voyez, je l’ai installé sur mon chargeur ici, c’est pratique. J’ai la souffleuse à neige à l’arrière, ce qui me permet de faire deux choses à la fois, » poursuit Scott.

Scott, qui travaille à l’extérieur de la ferme dans la journée, a l’habitude de rentrer à la maison et de distribuer la nourriture aux chevaux immédiatement, pour éviter d’avoir à le faire au matin, avant de partir. C’est un moment qu’il a appris à apprécier, une transition entre le travail et la maison, qui lui permet de rentrer apaisé et de profiter à 100% de ses filles.

« D’une certaine façon, la distribution de la nourriture est une corvée quotidienne… Mais j’adore ça. J’aime avoir ce petit temps pour moi la nuit. Je saute au volant du tracteur je distribue, ça ne pose pas de problème, j’écoute la radio et peu importe la météo, » raconte Scott.

« Quand je rentre à la maison le soir peu importe comment ma journée de travail s’est passé ça m’apaise toujours de voir les filles dehors, toutes heureuses avec les chevaux. C’est… comme un rêve ! » souffle-t-il à la fin de son récit…

« Je détestais distribuer le foin avant d’avoir ma Hustler. »

Ce que l’histoire ne dit pas, c’est que notre vidéaste est resté coincé pendant plusieurs jours à cause d’une tempête de neige qui s’est levé pendant le tournage de cette vidéo… mais comme il le dit lui même, la rencontre avec Scott et sa famille restera parmi les plus belles de sa carrière. Comme quoi, les choses sont parfois bien faites !